- poulinière
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• 1651; du lat. pullinum, de pullus♦ Jument poulinière, destinée à la reproduction. — N. f. Une poulinière. « les cultivateurs qui ont une poulinière s'en servent pour aller aux foires et faire leurs courses » (É. Guillaumin).poulinièreadj. f. Jument poulinière ou, n. f., une poulinière: jument destinée à la reproduction.⇒POULINIÈRE, adj. et subst. fém.(Jument) poulinière. Jument destinée à la reproduction. La France exporte des étalons, des poulinières et même des chevaux encore en pleine carrière (ZITRONE, Courses, 1962, p. 45). Les grandes exploitations comptant sept à dix représentants de l'espèce chevaline pouvaient avoir deux ou trois juments poulinières (WOLKOWITSCH, Élev., 1966, p. 24).♦ P. compar. ou p. métaph. C'était une mère, enfin, une grosse mère banale, la pondeuse, la poulinière humaine, la machine de chair qui procrée sans autre préoccupation dans l'âme que ses enfants et son livre de cuisine (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Fam., 1886, p. 561) :• Ah! rappelez-vous nos luttes, les portes brisées, les serrures forcées! À quelle existence vous m'avez condamnée depuis onze ans, une existence de jument poulinière enfermée dans un haras. Puis, dès que j'étais grosse, vous vous dégoûtiez aussi de moi, vous, et je ne vous voyais plus durant des mois.MAUPASS., Contes et nouv., Inutile beauté, 1890, p. 1149.— Adj. De jument poulinière. Sur les quarante deux ans, cette bonne dame sentit s'éveiller tout à coup ses vertus poulinières (AYMÉ, Brûlebois, 1926, p. 12).Prononc. et Orth. :[
]. Ac. 1694, 1718 : pouliniere; dep. 1740 : -nière. Étymol. et Hist. 1651 jument poulinière « jument destinée à la reproduction » (SCARRON, Roman comique, éd. E. Magne, 1re part., chap. I, p. 3); 1845 subst. une poulinière (BESCH.). Dér. de poulin, var. de poulain, v. pouliner; suff. -ière, v. -ier.
poulinière [pulinjɛʀ] adj. et n.ÉTYM. 1661; du lat. pullinum, de pullus.❖♦ Jument (cit. 1) poulinière, destinée à la reproduction. — N. f. (1845). || Une poulinière.
Encyclopédie Universelle. 2012.